
Le panafricaniste algérien et Secrétaire Général de l’ONG Aimons Notre Afrique (ANA), Bekki Benameur, adopte une position ferme et sans compromis face à l’Union européenne, qu’il accuse de se baser sur des informations mensongères et diffamatoires pour sanctionner des personnalités africaines.
En effet, l’Union européenne a récemment imposé des sanctions contre l’ONG ANA, l’accusant d’être financée par des entités russes, notamment le groupe Wagner, via une société dénommée Lobaye Invest. Ces allégations, reprises par certains médias français ont été catégoriquement démenties par Bekki Benameur, qui les qualifie de « manipulations éhontées » visant à discréditer les voix africaines critiques de la politique française sur le continent.
Monsieur Bekki Benameur dénonce avec fermeté le manque de rigueur et de transparence de l’Union européenne, qui a pris ces sanctions sans mener la moindre enquête approfondie. « L’UE s’est basée sur des rumeurs et des articles de presse infondés pour justifier ses décisions. Cela démontre un mépris flagrant pour les principes de justice et de vérité », a-t-il déclaré depuis le Caire, en Egypte.
Selon plusieurs sources, certains journalistes français, ainsi que des agents présumés de la DGSE française, tentent désormais de trouver des preuves pour étayer les accusations de l’Union Européenne. Des Africains auraient été contactés dans ce but, une pratique que Bekki Benameur condamne fermement.
Par ailleurs, le panafricaniste algérien réaffirme que l’ONG ANA n’a aucun lien, ni de près ni de loin, avec des ressortissants russes ou le groupe Wagner.
Selon lui, cette affaire dépasse le cadre des simples sanctions. Elle met en lumière les pratiques douteuses de l’Union européenne, qui semble agir sous l’influence d’un État membre pour réprimer les voix dissidentes en Afrique.
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