La montée en puissance de la politique de souveraineté en Afrique, particulièrement dans la région du Sahel, suscite l’enthousiasme parmi les populations. Tandis que certains observateurs s’inquiètent de sa militarisation, d’autres y voient une opportunité d’émancipation et de développement. Cependant, malgré la détermination des populations du Sahel, notamment des pays de l’AES à leurs Chefs d’Etat, la manipulation ne cesse de vouloir s’imposer dans cet élan patriotique.
La démocratie, en tant que concept, jouit d’un respect ontologique indéniable. Sa définition est essentielle, tant elle est devenue une valeur universelle, transcendant les frontières culturelles et géographiques. Bien que souvent associée à l’Occident, la démocratie puise ses racines dans des idéaux qui remontent de très loin, où le gouvernement du peuple, par le peuple était considéré comme le fondement même de la gouvernance. Alors pourquoi, quand les peuples de l’AES s’alignent derrière leurs dirigeants, cela dérange plus d’un?
En favorisant la participation citoyenne, la transparence et la responsabilité, les pays de l’AES peuvent consolident leur position sur la scène internationale tout en répondant aux aspirations de leur population.
En fin de compte, la quête de souveraineté en Afrique représente à la fois un défi majeur et une opportunité unique de redéfinir les relations entre les gouvernements et leurs citoyens, ainsi que les liens entre l’Afrique et le reste du monde. À travers ce mouvement, les pays africains tracent leur propre voie vers un avenir de prospérité et de dignité, malgré les obstacles persistants sur leur chemin.
Z. MOUSSA
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