
Dans un acte fort s’inscrivant dans la dynamique de refondation de l’État, les autorités burkinabè ont officiellement dissous la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Cette décision, longtemps pressentie, intervient dans un contexte de rationalisation des charges publiques et de recentrage des priorités nationales autour de l’essentiel.
Subventionnée à hauteur d’un demi-milliard de francs CFA par an, la CENI était devenue un gouffre financier difficilement justifiable, surtout en période de transition où chaque franc doit être orienté vers la sécurité, l’éducation, la santé et la reconstruction du pays. Les autorités ont donc estimé que le maintien de cette structure électorale constituait une incohérence budgétaire et politique majeure.
Au-delà des considérations financières, la dissolution de la CENI répond également aux exigences de la Charte de la transition, qui appelle à une réorganisation des institutions provisoires dans une logique de cohérence et de sobriété. Le Burkina Faso entend se doter d’organes mieux adaptés aux réalités du moment et à la vision souverainiste portée par le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso.
Cette mesure s’inscrit ainsi dans une volonté ferme de rompre avec les schémas institutionnels inefficaces du passé. Il ne s’agit pas d’un repli démocratique, mais d’une restructuration assumée du système politico-administratif afin de le rendre plus efficient, plus patriotique et plus conforme aux aspirations profondes du peuple burkinabè.
Poster un Commentaire