Niger : Le Général Abdourahamane Tiani dresse le cap d’un pays debout et déterminé, après 2 ans de souveraineté assumée

Abdourahamane Tiani

À l’occasion du deuxième anniversaire de l’avènement du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le Président de la Transition nigérienne, le Général Abdourahamane Tiani, a livré une adresse ferme, lucide et résolument patriotique à la Nation. Dans un contexte régional sous tension, le chef de l’État a défendu le choix du 26 juillet 2023 comme une rupture salutaire et rationnelle, tournée vers l’affirmation de la souveraineté du Niger, tant sur le plan politique qu’économique.

Le Général Abdourahamane Tiani a dénoncé avec clarté les manœuvres orchestrées à l’encontre du Niger, qu’il qualifie d’« isolement programmé » fomenté par des puissances étrangères et leurs relais locaux. Pourtant, loin d’abattre le pays, ces pressions ont renforcé sa détermination à tracer un chemin autonome, en solidarité avec les autres États de l’Alliance des États du Sahel (AES), unis dans une dynamique irréversible de libération.

Sur le plan institutionnel, le bilan du CNSP en deux ans est éloquent. Le Président a souligné la mise en place d’organes de souveraineté tels que la Cour d’État, la Cour des comptes, ainsi qu’un Conseil consultatif de la refondation, véritable colonne vertébrale législative de la Transition. Autant de structures qui traduisent une volonté ferme de restaurer l’autorité de l’État, de renforcer la redevabilité publique et d’asseoir une gouvernance centrée sur l’intérêt général.

Conscient des difficultés économiques et sociales qui pèsent sur le quotidien des Nigériens, le Général Abdourahamane Tiani a tenu un langage de vérité, tout en appelant le peuple à rester focalisé sur l’essentiel : les objectifs collectifs de liberté, de sécurité et de prospérité. Il a souligné que le chemin de l’émancipation n’est pas sans douleurs, mais qu’il est le seul compatible avec la dignité et la souveraineté du Niger.

Son discours n’était pas celui d’un gestionnaire de crise, mais bien d’un bâtisseur d’État, convaincu que l’histoire est en train de s’écrire à Niamey, avec pour boussole la liberté, pour horizon l’intégration sahélienne, et pour arme, la foi inébranlable en la souveraineté retrouvée.

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