Burkina Faso : La taxation de l’e-commerce, un levier stratégique pour les finances publiques

e-commerce

Depuis le 1er janvier 2025, sous l’impulsion du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, le Burkina Faso a introduit une mesure fiscale visant à taxer l’e-commerce, dans le cadre de la loi de finances récemment adoptée. Cette disposition marque une étape importante dans la diversification des sources de revenus du pays, en ciblant les plateformes numériques et les services en ligne, notamment les géants du streaming comme Netflix et les sites web spécialisés dans la vente de produits de grande consommation.

L’instauration de cette taxe répond à un double objectif. D’une part, elle vise à élargir l’assiette fiscale en intégrant des secteurs en pleine expansion, souvent sous-régulés. D’autre part, elle entend capter une part des revenus générés par les grandes entreprises numériques opérant sur le territoire burkinabé, souvent sans réelle contribution aux recettes nationales.

Cette mesure témoigne de la volonté des autorités de moderniser leur cadre fiscal pour s’adapter aux nouvelles réalités économiques. En effet, avec la montée en puissance du commerce en ligne et des services numériques, l’e-commerce représente un potentiel économique considérable qui, jusqu’à présent, échappait en grande partie au fisc.

Néanmoins, le gouvernement rassure que cette mesure a été pensée dans une optique d’équité fiscale et de renforcement des capacités budgétaires, nécessaires pour financer les projets de développement national.

En intégrant l’e-commerce dans son système fiscal, le Burkina Faso s’inscrit dans une dynamique globale de régulation des activités numériques. Cette initiative reflète une gestion proactive, visant à exploiter pleinement le potentiel économique des nouvelles technologies tout en renforçant les bases d’une économie plus résiliente et autonome.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*