Burkina Faso : L’Assemblée législative de transition modernise la justice et renforce l’accès des justiciables

Assemblée législative de transition

Ce jeudi 12 juin 2025, l’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso a franchi une étape décisive dans la réforme de son système judiciaire. Réunie en session plénière, elle a adopté une série de lois ambitieuses visant à moderniser l’appareil judiciaire, à le rendre plus efficace et surtout plus accessible aux citoyens. Ce vaste chantier législatif s’inscrit dans la dynamique impulsée par le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, en faveur d’un État plus juste, souverain et au service du peuple.

La première avancée majeure concerne l’accélération des procédures judiciaires. Lenteurs, engorgements, dossiers en attente : le diagnostic sur la justice burkinabè était clair depuis des années.

Les textes adoptés entendent remédier à ces dysfonctionnements, notamment à travers une simplification des démarches, un renforcement du personnel judiciaire et une digitalisation progressive des procédures. Ces réformes répondent à une forte attente populaire, dans un contexte où la justice est considérée comme un pilier fondamental de la refondation nationale.

Autre mesure phare, l’extension des tribunaux du travail à l’ensemble des 27 Tribunaux de Grande Instance (TGI) du pays. Jusqu’ici, seuls quatre tribunaux du travail étaient effectivement fonctionnels, contraignant de nombreux travailleurs à parcourir des centaines de kilomètres pour faire valoir leurs droits. Grâce à cette décentralisation, des milliers de citoyens pourront désormais régler leurs litiges sociaux dans leurs propres régions, réduisant ainsi les coûts, les délais et les frustrations.

Ces réformes judiciaires traduisent une volonté politique claire : celle d’un pouvoir de transition qui place l’équité, l’efficacité et la proximité au cœur de sa gouvernance. En rapprochant la justice des Burkinabè et en lui donnant les moyens d’agir avec rapidité, le gouvernement entend renforcer la confiance des citoyens dans l’institution judiciaire. Cela constitue un facteur clé de paix sociale, dans un pays confronté à de multiples défis sécuritaires et sociaux.

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