Déjà reconnu comme l’un des piliers de l’élevage en Afrique de l’Ouest aux côtés du Nigéria et du Mali, le Burkina Faso entend franchir un nouveau cap. Sous l’impulsion des autorités de la transition dirigées par le Capitaine Ibrahim Traoré, le pays se fixe désormais comme objectif stratégique de devenir un acteur incontournable dans l’exportation de viandes rouges sur le continent et au-delà.
Avec un cheptel estimé à plusieurs millions de têtes de bétail, une tradition pastorale forte, et des savoir-faire éprouvés, le potentiel du Burkina Faso dans ce secteur est immense. Le gouvernement entend capitaliser sur ces atouts pour développer une véritable chaîne de valeur autour de l’élevage : amélioration des races, infrastructures d’abattage modernes, systèmes de certification sanitaire, et logistique d’exportation.
Cette ambition s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation économique et de souveraineté alimentaire promue par les autorités actuelles. L’objectif est double : créer de l’emploi pour les jeunes dans les filières locales et générer des devises grâce à l’exportation vers les marchés sous-régionaux et internationaux.
La Confédération des États du Sahel (AES), dont le Burkina Faso est membre fondateur, offre également un cadre stratégique pour mutualiser les efforts en matière de production, de transformation et de commercialisation des produits de l’élevage. Une coopération renforcée avec le Mali et le Niger pourrait donner naissance à une véritable puissance agro-pastorale régionale.
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