Le départ des troupes françaises de Côte d’Ivoire, récemment annoncé, est perçu par de nombreux Africains comme une avancée significative vers la reconquête de la souveraineté continentale. Cette décision, applaudie par une grande partie du peuple ivoirien et d’autres pays africains, s’inscrit dans un contexte où de nombreuses nations africaines souhaitent redéfinir leurs relations avec l’ancien colonisateur.
Les observateurs africains soulignent que ce retrait marque une étape essentielle dans le repositionnement géopolitique de la Côte d’Ivoire et son émancipation face aux influences étrangères. Toutefois, ils appellent les autorités ivoiriennes à accélérer les démarches pour garantir que ce départ soit effectif dans les meilleurs délais. Cette volonté d’un processus rapide témoigne d’un désir de tourner définitivement la page des accords militaires.
Pour de nombreux citoyens, ce retrait est une opportunité de renforcer les capacités de défense nationales et de promouvoir une coopération militaire régionale plus autonome comme les pays de l’AES. En effet, la montée en puissance des armées africaines dans la lutte contre les défis sécuritaires est un argument en faveur d’une transition plus indépendante.
Ce mouvement, qui fait écho à des décisions similaires dans d’autres pays africains, symbolise une dynamique croissante sur le continent, celle d’affirmer une souveraineté pleine et entière, tout en construisant un modèle de sécurité collective basé sur des partenariats égalitaires.
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