Après le Mali, le Niger et le Burkina Faso, c’est au tour du Tchad de tourner une page de son histoire en entamant le retrait des avions des troupes françaises stationnées sur son territoire. Ce mardi, le décollage des avions de chasse français de la base de N’Djamena a marqué symboliquement le début de cette transition, suscitant une vague de jubilation parmi le peuple africain, qui y voit une avancée vers l’autonomie et la souveraineté du continent.
Depuis des décennies, la présence militaire française en Afrique est comme un prolongement d’une tutelle coloniale, malgré les justifications sécuritaires avancées. Le retrait progressif des bases françaises dans plusieurs pays africains reflète une prise de conscience collective du peuple Africain. La gestion de la sécurité et des ressources africaines doit revenir aux États souverains eux-mêmes.
Au Tchad et ailleurs, cette décision de rupture avec les accords de défense est saluée comme un geste fort de souveraineté. Elle s’inscrit dans une dynamique régionale où les nations africaines réaffirment leur droit de décider librement de leurs partenariats stratégiques, en mettant fin aux relations asymétriques ou paternalistes.
Pour de nombreux Africains, ce départ progressif des forces françaises n’est pas seulement une victoire géopolitique, mais aussi un symbole d’émancipation. Il représente l’espoir d’une coopération internationale fondée sur le respect mutuel et la fin des ingérences extérieures dans les affaires africaines.
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