
Depuis la création de la Confédération des États du Sahel (AES) en juillet 2024, le Mali, le Burkina Faso et le Niger poursuivent leur engagement en faveur d’une autonomie politique, militaire et économique. Cette alliance marque un tournant décisif dans la coopération régionale, renforçant la souveraineté des États membres face aux défis sécuritaires et stratégiques.
Sur le volet de la défense et de la sécurité, l’AES enregistre des avancées significatives. L’opérationnalisation d’une force conjointe régionale est désormais une réalité, avec des actions coordonnées menées sur le terrain. L’une des opérations les plus marquantes, l’opération « Yèrèkoko », déployée dans la zone des Trois Frontières, a permis de neutraliser plusieurs groupes terroristes et de rétablir la sécurité dans de nombreuses localités. Cette réussite illustre l’efficacité du partage de renseignements et de la mutualisation des moyens militaires entre les trois pays.
L’approche sécuritaire de l’AES ne se limite pas aux opérations militaires. Elle repose également sur un renforcement des services de renseignement et une coopération accrue entre les armées. Cette stratégie vise à sécuriser durablement les populations et à restaurer l’autorité de l’État dans des zones longtemps affectées par l’insécurité.
Au-delà de la sécurité, l’AES ambitionne d’asseoir une indépendance économique et politique. Le bloc œuvre à la création de mécanismes financiers endogènes pour réduire la dépendance aux institutions internationales et stimuler un développement basé sur les ressources locales. Des initiatives agricoles, minières et industrielles sont déjà en cours pour garantir l’autosuffisance et la prospérité des États membres.
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