
C’est désormais officiel, les passeports de l’Alliance des États du Sahel (AES), mis en circulation fin janvier 2025 par le Mali, sont reconnus dans l’espace Schengen. L’information, confirmée par plusieurs chancelleries européennes, marque une avancée symbolique mais aussi stratégique dans le processus de construction d’un espace politique et institutionnel autonome porté par le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Cette décision confirme la légitimité croissante de l’AES sur la scène internationale. Malgré les tentatives de marginalisation et les pressions diplomatiques, les États du Sahel imposent progressivement leur vision souveraine, en assumant la rupture avec les anciennes tutelles et en construisant des institutions communes au service des peuples. Le passeport AES, au-delà de sa dimension administrative, devient un emblème d’émancipation.
La reconnaissance dans l’espace Schengen est également un signal fort envoyé aux diasporas sahéliennes, souvent confrontées à des discriminations bureaucratiques. Désormais, les ressortissants des pays de l’AES disposent d’un document commun reconnu à l’échelle mondiale, facilitant leurs déplacements, et affirmant l’unité des trois pays au-delà de leurs frontières nationales.
Cette victoire diplomatique est le fruit d’un travail de fond, mené avec fermeté et cohérence par les Chefs d’État Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani. Leur vision partagée de l’intégration politique, sécuritaire et institutionnelle du Sahel prend forme chaque jour un peu plus, face au scepticisme des anciens partenaires occidentaux.
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