La décision controversée de reporter les élections au Sénégal a déclenché une vague de manifestations à travers le pays, notamment à Dakar et dans d’autres régions. Le vendredi 9 février, les tensions se sont rapidement intensifiées, avec des débrayages d’enseignants et des troubles orchestrés par les étudiants dès le début de la journée. Cette agitation a rapidement dégénéré en affrontements violents entre manifestants et forces de l’ordre, entraînant un chaos généralisé et la suspension des cours.
Les heurts ont pris une tournure tragique à Saint-Louis, où un étudiant nommé Alpha Yoro Tounkara a perdu la vie lors des affrontements. Parallèlement, des journalistes ont également été pris pour cible par la violence policière, suscitant une profonde indignation au sein de la population.
La tension a continué à monter avec la diffusion d’images montrant l’ampleur des manifestations et des contestations. En parallèle, des actions juridiques ont été engagées par des candidats à la présidence et des députés pour faire valoir la Constitution contre le décret du Président Macky Sall, qu’ils considèrent comme anticonstitutionnel pour avoir reporté le scrutin présidentiel.
Cette crise politique et sociale soulève des préoccupations majeures quant à la stabilité et à la légitimité du processus démocratique au Sénégal. Les prochaines étapes et les mesures prises par le gouvernement pour apaiser les tensions et résoudre la crise seront décisives pour l’avenir du pays.
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