Sénégal : Quand le Premier Ministre Ousmane Sonko fustige la France d’Emmanuel Macron

Ousmane Sonko

Devant un public fervent et engagé, le Premier Ministre sénégalais Ousmane Sonko a livré une critique acerbe de l’action de la France et de l’Occident. Dans un discours enflammé, il a abordé les relations historiques et actuelles entre le Sénégal et l’Occident, particulièrement pendant les trois années de confrontation avec l’ancien président Macky Sall.

Monsieur Ousmane Sonko a dénoncé les « relations léonines » entre l’Occident et l’Afrique, des relations qu’il estime inéquitables et préjudiciables aux intérêts africains. Il a affirmé la nécessité d’une coopération internationale fondée sur le respect mutuel et la reconnaissance des aspirations légitimes de chaque nation à la souveraineté. Cette vision contraste avec ce qu’il perçoit comme une exploitation historique des ressources et des peuples africains par les puissances occidentales.

Le Chef du Gouvernement Sénégalis a particulièrement critiqué Emmanuel Macron, accusant le président français de soutenir implicitement la répression au Sénégal. Il a déclaré que Macron avait accueilli et félicité Macky Sall « au pire moment » de la répression contre les opposants politiques, ce qui, selon lui, équivalait à une incitation à la persécution. « C’est une incitation à la répression, une incitation à la persécution et à l’exécution des Sénégalais qui n’avaient commis d’autre crime que d’avoir un projet politique, » a-t-il affirmé.

Le Premier Ministre a également reproché à de nombreux gouvernements européens leur « mutisme approbateur » face aux violations des droits humains et aux abus de pouvoir au Sénégal. Sonko a souligné l’absence de condamnation de la part de ces gouvernements, suggérant que ce silence équivaut à une approbation tacite des actions répressives.

Malgré ses critiques sévères, Ousmane Sonko a exprimé son désir de voir émerger une nouvelle ère de coopération internationale. Il a appelé à des relations fondées sur l’égalité, le respect mutuel et la reconnaissance des aspirations légitimes de chaque nation à la souveraineté. Ce discours résonne particulièrement auprès d’un public sénégalais de plus en plus conscient des dynamiques de pouvoir globales et désireux de voir leur pays prendre une place d’égal à égal sur la scène internationale.

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